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Présentation

Cet ouvrage se propose d’accompagner le lecteur pour huit jours de retraite, en lui présentant chaque jour deux méditations sur une béatitude, avec des textes de Bernanos (tirés à la fois de ses romans, de ses essais et écrits engagés ainsi que de sa correspondance). Chaque béatitude – son oeuvre ou sa promesse – permet de revisiter un des grands thèmes bernanosiens : la pauvreté d’esprit, l’enfance spirituelle, la faim de justice, la vocation à la sainteté ou la compassion.Le lecteur est ainsi introduit dans l’oeuvre de Bernanos, en même temps qu’il approfondit le message évangélique synthétisé dans les huit béatitudes. Il retrouve en écho la petite voie de Thérèse de Lisieux si chère à l’auteur.Ce livre offre ainsi une occasion aux croyants de connaître un grand écrivain chrétien, et à ceux qui sont plus loin de l’Église de découvrir la foi par le biais de la culture. Retraite en solo ! Lapaque-Figaro-2025-04-18.pdf Et une recension dans LA NEF dans le numéro de juin 2025   Les Éditions du Carmel proposent une collection intitulée «Retraite spirituelle» et c’est une heureuse découverte que cette dernière parution consacrée à Bernanos, écrite autant que prêchée par le P. Robert Augé, moine de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux et par ailleurs déjà auteur d’un excellent Bernanos maître spirituel (Éditions Sainte-Madeleine, 2023). D’une durée de huit jours proposant deux méditations quo tidiennes sur chacune des huit béatitudes, cette retraite s’ap puie sur des textes de G. Bernanos tirés de ses romans, essais et correspondance. Bernanos est une voix prophétique et extrêmement forte, sans compromis. Les grands thèmes qui traversent son œuvre, enfance spirituelle, recherche de sainteté, espérance, combat spirituel… s’accordent parfaitement à chacune de ces béati tudes et leur donnent une dimension et une lumière toute particulières, parfois fulgurantes, en résumé bernanosiennes. Si cette retraite spirituelle doit être un temps privilégié de relecture de notre vie à l’aune des béatitudes, elle sera puis samment soutenue par la redécouverte de ces textes exi geants d’un des écrivains majeurs du XXe siècle et de sa pro fonde ré exion spirituelle. Anne-Françoise Thès  Recension dans la Nouvelle Revue Théologique | NRT Recenseur : Thierry Le Goaziou    -     ,Recension parue dans la NRT 147 / 4 (2025), page : 680 Extrait de cette recension : "Fin connaisseur de Bernanos avec lequel il entretient une véritable proximité (il est l’auteur de Bernanos, maître spirituel, Éd. sainte Madeleine, 2023), le père Augé construit ainsi sa retraite à partir de 8 journées, divisées elles-mêmes en demi-journées. Il reprend ainsi la trame des béatitudes chez Matthieu, soutenu à l’occasion par celles de Luc."   L'HOMME NOUVEAU Didier Rance (CF www.hommenouveau.fr) Recension autorisée Ce programme d’un moine bénédictin pour une retraite personnelle vaut la peine d’être suivi. Il prend comme fil rouge les Béatitudes, et s’appuie tant sur la correspondance que sur les romans et les autres écrits de Georges Bernanos. Les nombreuses citations sur l’écrivain et tout autant de sa plume font mouche, car Bernanos sait nous interpeller en tant que disciples du Christ à partir d’un fait, d’une situation, d’une réflexion. Voici quelques perles développées dans l’ouvrage. L’auteur rappelle d’abord que, prix à payer pour garder sa liberté, Bernanos refusa toute distinction et décoration, convaincu que sa récompense n’était pas de ce monde, nous appelant ainsi à faire de même. La pauvreté qui résulte de cette liberté est générosité envers les pauvres et abandon à la Providence à leur école. Dans un monde qui n’en a plus le temps et sans doute le goût, le pauvre est le gardien de l’espérance. La douceur peut et parfois doit être violence quand il s’agit de l’accès au Royaume. De même, les pages sur la sainteté et les saints situent avec justesse leur double place au milieu de nous: « Les saints seuls sont des enfants » et l’histoire de l’Église est celle de ses saints. La compassion de Dieu envers nous est manifestée de façon exemplaire en celle de la Vierge Marie, etc. L’auteur ajoute parfois ses propres réflexions, qui font mouche elles aussi, par exemple: « Il a aimé le ciel dans son exil terrestre comme il a aimé la France, du fin fond de l’Amérique du Sud. » Didier RANCE